Tout d'abord le lien de : Nos films cultes
Ci-dessous retrouvez nos critiques ciné classées par mois et année de sortie :
Août 2010
Juillet 2010
Juin 2010
Mai 2010
Avril 2010
Un chasseur de primes, récemment séparé de sa femme qu'il aime encore, voit l'aubaine de se venger quand celle-ci tombe sous le coup d'une mise à prime (sic). Les 2 héros vont donc jouer au chat et à la souris genre je t'aime / je t'aime plus mais un peu quand même, une comédie assez classique donc, sans surprise, sans saveur aussi.
On retrouve donc notre super héros frondeur qui ne veut pas partager son savoir avec l'armée, qui se meurt lentement, et qui va avoir à combattre un nouveau super méchant interprété avec classe par Mickey Rourke. Ça rutile, ça flambe, mais ça ronronne un peu quand même malgré son excellent interprète principal. Le combat final tant attendu fait plouf tant il est expédié rapidement, les nouveaux personnages secondaires sont mal introduits et paraissent du coup superfétatoires, bref, l'intrigue parait moins bien écrite que pour le 1er épisode avec trop de baisses de rythme handicapantes. Divertissant, sans plus.
A la retraite depuis peu, Serge décide de prendre la route pour retrouver les justificatifs de ses emplois passés pour s'assurer de meilleurs revenus. Il enfourche pour ça sa vieille moto, une Mammuth des 70's, et va à la rencontre de son passé. Un road movie gorgé de poésie grolandaise, barré, mélancolique, peuplé de rencontres atypiques (Miss Ming), hymne à la liberté, avec un Depardieu étonnant de sobriété.
Mars 2010
Prenez 2 jolis trentenaires au bon capital sympathie, quelques seconds rôles faire valoir rigolos, un patchwork de comédies amoureuses, mixez et vous obtenez une bluette pas désagréable qui comblera les couples et les lectrices de ELLE. Un homme est embauché par le père d'une jeune femme pour briser son couple à quelques jours de son mariage car il ne supporte pas son beau fils.
Dieu en a marre des humains qui font n'importe quoi, il envoie une armée d'anges faire le ménage. L'un d'eux décide de désobéir au patron et de protéger l'enfant qui représente l'espoir de l'humanité. Oooohhhh, c'est du jamais vu ça ! Bataille rangée donc, avec des effets spéciaux désargentés hilarants, des dialogues abscons, et des acteurs à la ramasse.
Un journaliste à la ramasse sentimentalement et professionnellement part en Irak pour échapper à son quotidien et croise Lynn, un ancien guerrier "Jedi" issu d'une unité composée de soldat aux pouvoirs paranormaux. Avec un pitch pareil, on pouvait s'attendre à une joyeuse comédie absurde pourvue d'acteurs de 1er choix... mais plouf ! Si ce n'est pas exempt de bons moments et qu'on pense parfois aux frères Coen, c'est vraiment trop dilué pour accrocher le spectateur sur la longueur et ça tourne parfois à vide.
En 2019, la plus grande partie de la race humaine est devenue vampire, toute la société s'est métamorphosée. Les quelques humains qui restent sont "élevés" pour leur recueillir leur sang, les rebelles sont pourchassés. Le stock mondial de sang s'épuise, les scientifiques recherchent du sang de substitution... entre survie mondiale et enjeux financiers. Une bonne série B typée 80's avec un scénar intéressant et un univers bien retranscrit, mais parfois desservie par des effets spéciaux et des décors inégaux
Février 2010
Une nouvelle production Besson (pour ne pas dire un "nouveau" Besson), où on retrouve tous les tics du réalisateur qui ont la fâcheuse tendance à déteindre sur ses employés. Bon là on a une star en la personne de Travolta qui est venu chercher un nouveau financement pour la scientologie, dans un rôle ultra caricatural de bourrin du matin ricain. Quant au scénar, il brasse tellement de clichés que c'en est risible. Sinon, le monteur était atteint de gigite aiguë ou c'est moi qui ai encore mal digéré la beuverie d'hier ?
Ripolin est le sponsor affiché du film avec des hectolitres de peinture rouges éparpillés sur les murs. Un croisement entre Matrix et Danny the dog pour un résultat sans relief, avec des choré bof, des acteurs pantins qui font passer le film à côté du statut de bonne série B.
Quatre couples décident de partir sur une île pour suivre un programme censé renforcer leur mariage. C'est bavard, moralisateur et pas drôle... la seule surprise est Jean Reno venu cachetonner.
Janvier 2010
Un homme parcourt les États Unis pour licencier les ouvriers à la place des entreprises qui ne veulent pas se charger de cette tâche. Son patron décide de lui adjoindre une associée qui veut développer une méthode de licenciement via webcam. Une comédie cynique qui dénonce les affres d'une société et du monde du travail qui déshumanisent pour être plus efficace, plus rentable et plus "propre". Le réal s'égare un peu avec une petite histoire d'amour au milieu de tout ça, mais Clooney fait merveilleusement passer la pillule.
En Afrique du Sud, pour tenter d'unifier une nation déchirée, Mandela récemment élu président décide d'utiliser le rugby comme motif de réunion et de fierté nationale. Faut le dire tout net, c'est quand même un peu chiant comme film: ça se déroule lentement, sans faille, gentiment, une galerie de portrait pleine de bons sentiments, et un sujet peu captivant.
Une comédie banale et convenue qui permet néanmoins de retrouver Hugh Grant dans son rôle habituel de cabotineur classieux. Un couple en pleine séparation est obligé de cohabiter à la campagne sous la protection de la police après avoir été témoin d'un assassinat.
Un livre pour les gouverner tous ! Dans un monde post apocalyptique, où les populations sont livrées à elles même et au chaos, un homme protège un livre de la convoitise et de la quête de pouvoir de certains: "pour manipuler les masses et les faibles d'esprits". Si l'idée n'est pas mauvaise et que le métrage propose 2 niveaux de lecture (malgré lui ?), le traitement est si soporifique et le level design si chaotique qu'on trouve le temps vraiment long...
C'est bien précisé dans le titre, c'est un conte ! Et le film relève plus de l'exercice de style que d'un classique biopic. Peut être était-ce le meilleur moyen d'aborder la vie et la personnalité de Serge Gainsbourg, reste que le résultat ne m'a pas convaincu. La trop longue 1ère heure "enfance" ressemble à une grande page de pub pour le réalisateur et ses dessins omniprésents, puis le reste survole les différentes périodes de la vie de l'artiste sans arriver à en saisir les aspérités les plus importantes. Mention spéciale pour le casting réussi.
Une comédie girly power (ouais, j'écris chébran underground) qui sonne juste et qu'on pourrait mettre en parallèle avec Wacknessl (chroniqué en dvd). La réalisation fleure bon les 80's.
Un baron c'est un mec qui "s'économise", qui allonge sa durée de vie en étant le moins actif possible, et c'est la philosophie d'une bande de potes d'un quartier bruxellois. Une comédie belge qui change du regard lourd qu'on nous sert systématiquement sur les "quartiers", mais une comédie assez touchante, bien que mal rythmée, avec son petit message.
Décembre 2009
James Cameron nous fait découvrir un monde magnifique, digne d'un Final Fantasy ou de l'univers de Tolkien retranscrit par Jackson, le tout magnifié par la 3D. Et si le scénar écolo-bobo à la sauce Pocahontas n'est pas des plus novateurs, le réal ne lâche jamais son spectateur ; employant la même "subterfuge" narratif que pour Titanic avec son couple Di Caprio - Winslet qui nous permettait de traverser tout le bateau et ses couches sociales, le réalisateur nous fait suivre ici l'initiation d'un marine aux moeurs du peuple de Pandora ; on découvre ainsi la planète, sa faune, sa flore, et ses habitants. Les hommes à cours de ressources naturelles découvrent sur la planète Pandora une nouvelle matière première à exploiter; ils envoient des avatars ressemblant aux habitants, pilotés à distance par des scientifiques, pour les convaincre de les laisser exploiter ce minerai.
Une famille désire adopter et se tourne vers un orphelinat; ils y découvrent une petite fille adorable et intelligente qu'ils accueillent rapidement chez eux. Sa personnalité se révèlera plus complexe que de prime abord. Si l'histoire reste assez classique dans ce Damien like, l'interprétation est sans faille et le final relève encore la sauce.
Voilà un titre qui sied bien à ce film, véritable parc d'attraction où on s'amuse autant que les personnages à dégommer du zombie. Le générique est à lui seul un morceau de choix avec ses images HD et éléments 3D. La séance de tir est parsemée de petites pépites, allant des règles de survie en milieu zombie aux rencontres incongrues. Et quel plaisir de revoir Woody Arrelson !
Gros buzz dans les médias pour ce Blair witch like, et en ce qui me concerne, même constat : il faut souffrir 01h30 d'atermoiements pour 10 min d'angoisse finales bien fichues. La force du film est de se situer chez nous, dans notre maison, au coeur même de notre vie quotidienne, nous immergeant donc sans difficulté, et s'ancrant dans nos peurs enfantines du noir, des bruits nocturnes, mâtiné de croyances urbaines. Il faut donc se fader 20 minutes de jérémiades du vie de couple (chiante) pour 30 secondes de frissons durant la plus grande partie du métrage. Filmé façon documentaire, caméra à l'épaule ou trépied, on suit un couple victime de phénomènes paranormaux : porte qui claque, draps froissés, voix étranges...
Novembre 2009
Il y a bien longtemps que j'ai lâché l'affaire... mais avouez que le titre est accrocheur, non ? Et j'attends le suivant avec impatience !!!
Octobre 2009
S'il n'y avait cette foutue mièvrerie bien pensante américaine qui place une nouvelle fois un flic tocardisé aux commandes du salut planétaire, le thème serait abordé de manière alléchante... et moyennant un réalisme flippant. Alors dépassez les préjugés liés à la « Willis attitude » et projetez vous le plus honnêtement possible : quelle vie choisiriez vous ?
A l'heure de Twiter et autre Fesse-Plouc, à l'heure du paraître (ben oui, on embellit quand même 'achement la réalité sur notre page "moi-je"), à la vue du métrage on se dit que nos réseaux "communautaires" pourraient être l'embryon de nos clones à venir. Dans le futur, le gens ne sortiront de chez eux que par l'intermédiaire d'un clone qu'ils dirigeront tranquillement allongés sur un canapé ; ils prendront donc le look qui leur convient (étrangement, y'aura pas de boudins ni de gradub'), tuneront leur clone à loisir, et finis les maladies, les crimes (qui n'auront aucun sens)... seuls les escarres au cul les guetteront. Si le film parait expédier rapidement son affaire tant au niveau du sujet abordé qu'à celui des relations humaines, il n'en demeure pas moins captivant.
C'est vrai, ils commencent sérieusement à nous barber avec leur biz' Jackson... Mais qu'on apprécie ou pas le bonhomme, pour quiconque s'intéresse au processus de création, ce documentaire vaut le détour : on y découvre un véritable artiste, précis, attentif, perfectionniste et complet lors des répétitions de la série de 50 concerts qu'il devait présenter à Londres durant 1 an ! Un mec, 50 ans, 40 kilos tout mouillé, manifestement pas au meilleur de sa forme, qui chante et exécute des chorégraphies qui laissent pantois ses danseurs de 20 ans taillés golgote 14... Le film ne sombre pas dans le fan service : on y découvre un montage cohérent d'image issues des répètes, prestations que Jackson se revisionnait pour peaufiner son spectacle. Ortega, chorégraphe sur les tournées de Dangerous et HIstory sait comment bosser avec l'artiste et ça se ressent. On découvre avec enchantement que la majeure partie des titres ne sont pas en play-back, et que d'autres sont réarrangés et réinterprétés avec classe. C'est subjectif, mais MJ a fait partie de la bande originale de notre vie, on a grandi avec lui et ses clips (Billie Jean en 84 et Thriller qu'on a découvert à Champs Elysées à l'époque....), donc c'est un peu de nous qui est parti avec lui... "La seule chose qui compte, au delà des scandales, des spéculations et des mythes dignes d'un conte de fée contemporain: sa musique, l'une des plus originales du 20ème et 21ème siècle, déclinée dans toutes ses chansons émotionnelles qui ont autant marqué nos esprits que les vidéos délirantes et avant-gardistes qui les accompagnent" in MJ, Pop Life de O. Cachin.
Septembre 2009
Vendu comme un film d'action pop corn, ce film est pourtant loin d'une réalisation grasse et stéréotypée à la M. Bay ; la réalisatrice de Point Break nous propose une immersion sans fioriture dans le quotidien d'une équipe de démineurs qui travaille au milieu des civils, dans un film âpre, qui ne nous sert pas la soupe habituelle mâtinée de patriotisme, et nous offre un nouveau visage de cette guerre que le temps et les médias nous ont malheureusement rendu banale.
Une working girl despotique qui voit sa carte verte expirer propose à son assistant un mariage blanc pour conserver son job... et évidemment, ils vont finir par s'aimer ! Bon, ben voilà, rien de nouveau, c'est ultra classique, on sourit parfois... et parfois on s'endort...
L'avis de niMAsly : JJ
Tout est dit ! Les portes ouvertes par le réal sans avoir l'air d'y toucher ne manqueront pas de vous interpeller... et les amateurs d'action SF ne seront pas déçus (superbe scène avec le mécha ).
Août 2009
J'avais pourtant de l'imagination quand j'étais petit... manifestement, pas assez vu comme ils sont balèzes les GI Joe ! Déluge de scènes d'action sans queue ni tête, on en ressort fatigué... bon, fallait pas s'attendre non plus à des merveilles, et pis c'est quand même destiné à un jeune public, non ?
Juillet 2009
Et si c'était un grand soufflet ? Passées les 2 premières « bouchées ¼ d'heure », on s'ennuie ferme dans ce qui s'avère être une histoire de gangster années 30 assez classique, filmée avec une caméra HD qui donne à l'image un aspect de série léchée qui ne convient pas du tout à la restitution de cette époque.
Juin 2009
Une histoire de complot, un croisement entre journalisme d'investigation, enquête policière et manipulation politique. Une mécanique bien huilée qui se déroule avec habileté mais sans éclat.
Une grosse marrade qui vous rappellera immanquablement certains aspects de vos soirées beuveries et les délires qui vont avec...
Mai 2009
Avril 2009
Un policier est confronté à une série de meurtres à énigmes. Ça commence assez fort, mais le suspens est vite éventé... comme ma 3ème bière. Bref, un bon Hollywood Night.
Mars 2009
Février 2009
Vous avez aimé les 2 premiers opus ? Alors passez votre chemin, je ne peux rien pour vous ! Cet épisode est en fait une préquelle à la saga nous contant l'histoire d'amour impossible entre la fille du chef de la race dominatrice des Vampires et un membre de la race asservie, les Lycans. Des effets spéciaux bidons, une histoire dont finalement on a plus rien à faire au bout de 30 minutes, des prestations d'acteurs réduites à leur simple présence, bref, le film réussit à être le pire de la trilogie...
Un ancien de la guerre de Corée qui vient de perdre sa femme doit cohabiter avec des voisins chinois dans un quartier populaire où sévissent des gangs. Son caractère acariâtre, son attitude taciturne l'ont séparé de sa famille. Eastwood excelle dans son rôle de vieux con raciste, et sa réalisation maîtrisée, lente et posée, son histoire simple et humaniste nous donnent un film qui semble brasser les différents rôles de sa carrière.
Janvier 2009
Ou comment Boyle arrive à nous montrer une face d'un pays à travers la réussite d'un jeune homme au jeu Tv "Qui veut gagner des millions ?" Et d'après ce qui arrive en ce moment aux jeunes acteurs héros du film, on constate que la réalité rattrape parfois effectivement la fiction. Mise en scène dynamique, images colorées dignes d'une production indienne, émotion, aventure, Boyle réussit sa tambouille.
Un homme à la vie assez routinière et sans relief suit une conférence sur le pouvoir du "oui" ; il doit désormais dire oui à toutes les sollicitations d'autrui. Au début, tout le monde profite de lui, mais cet assentiment continuel lui permet de faire de nouvelles rencontres, de s'offrir de nouveaux horizons... mais jusqu'à quand ? Jim Carrey s'avère encore excellent, il n'en fait cependant pas trop ici, et si le message est gentillet, il ne faut pas oublier que c'est une comédie, assez réussie qui plus est.
Vous avez une ado à la maison, elle va a-do-rer ! Vous, probablement moins... Une histoire d'amour entre une jeune fille bronzée comme une merde de laitier, avec les problèmes inhérents à son âge et sa situation familiale, et un vampire. C'est ultra calibré, y'aura des suites, et faut du cinéma pour tous les âges ! A noter qu'un épisode de Buffy est plus trash...
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